Au cours des dernières années, les enjeux que soulèvent les Peuples autochtones ont ressurgi sur le devant de la scène. S’il est souvent difficile de s’en faire une idée concise, c’est parce qu’ils sont d’une étonnante complexité et que peu de ressources existent pour en rendre la compréhension plus accessible. Dans tous les cas, de nombreux acteurs s’entendent pour reconnaître des dimensions systémiques aux problèmes soulevés par les questions autochtones.
Pour mieux comprendre l’origine de certains de ces problèmes au Canada et pour envisager des solutions concrètes, les formations Ashukan proposent de plonger plus avant dans l’histoire récente et d’expliquer certaines logiques qui prévalent lorsque nous souhaitons travailler avec les Peuples autochtones.
Il faudrait bien plus qu’une seule vie à celui qui voudrait tout comprendre des questions autochtones ! Les formations Ashukan vous proposent cependant un large survol avec ce souci de vous être le plus utile, que ce soit à titre de citoyen, de travailleur ou de dirigeant.
Merci de votre confiance accordée,
Alexandre Bacon
Parmi les thématiques des formations offertes par la plateforme Ashukan, nous avons abordé:
Titulaire d’une maîtrise en administration publique, Alexandre Bacon a été conseiller politique pour la Nation innue et conseiller stratégique auprès de différentes organisations, notamment sur les questions de gouvernance et d’autonomie gouvernementale.
Homme de communication aux multiples talents, il est régulièrement appelé à faciliter des rencontres entre instances autochtones et allochtones. Alexandre est le président-fondateur de l’Institut Ashukan, un organisme qui se consacre au déploiement de programmes de formation portant particulièrement sur le parcours historique et les réalités sociopolitiques des communautés autochtones, et qui visent à outiller concrètement les participants afin qu’ils puissent interagir et travailler de manière plus efficace avec les Premières Nations.
En plus de ses réalisations en tant qu'entrepreneur et constructeur de ponts entre les communautés, Alexandre Bacon est un conteur hors pair et un grand passionné de la mythologie innue.
Véronique Lebuis cumule plus de 15 ans d’expériences professionnelles variées avec des organisations et communautés autochtones, au Québec comme en Amérique latine et a rejoint l’Institut Ashukan à titre de directrice adjointe en février 2022. Conseillère en gouvernance pour le Conseil tribal Mamuitun, elle a co-développé avec des membres de plusieurs communautés innues le projet Aishkat innuat de 2019 à 2022, pour le renforcement des capacités des Innus à s’impliquer dans l’atteinte de leur droit à l’autodétermination.
Avocate, membre du Barreau du Québec, médiatrice et titulaire d’une maîtrise en droit international et politique internationale, elle a évolué dans le milieu de la recherche en droit, en gouvernance et sur l’aide au développement, ainsi qu’en pratique du droit humanitaire et du droit international des droits humains.
Le parcours professionnel de Véronique débute au Cabinet du juge-avocat général à Ottawa, puis dans le Mouvement Burkinabé des Droits de l’homme et des Peuples au Burkina Faso, par la suite avec le Consejo Indigena Popular de Oaxaca (CIPO) au Mexique ainsi qu’au sein de la Clinique internationale de défense des droits humains de l’UQAM (CIDDHU). Conseillère juridique au sein d’Avocats sans Frontières Canada (ASFC), elle s’est spécialement investie dans les dossiers de défense des droits des autochtones. Elle a également œuvré en développement de projets avec la communauté des Anicinapek de Kitcisakik, avec Architecture sans Frontières Québec et avec la Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations du Québec.
Véronique a enrichi son parcours avec des formations du Centre canadien pour la résolution des conflits ainsi que des formations en animation d’ateliers de philosophie pour enfants : partager son engagement avec les Premières Nations et son expérience de vie professionnelle en jumelant philosophie, justice et gouvernance est un legs nécessaire à faire à nos enfants.
Diplômée en architecture à Lyon (France) et d’un DESS de l’UQAM en résilience, risques et catastrophes, Manon Vandenbroucke collabore avec plusieurs organisations Premières Nations depuis 2014, particulièrement dans les domaines de l'architecture, de l'emploi et de la formation. À l’occasion de son parcours professionnel, Manon a notamment contribué à la mise en place d'une communauté de pratique en habitation des Premières Nations, à l'organisation du 10e anniversaire de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones à Montréal, à la coordination d'un projet de recherche autochtone appliquée visant le développement d’outils pour l’inclusion des personnes Premières Nations en situation de handicaps.
Animée par le désir de bâtir une société plus inclusive, plus novatrice et plus résiliente, Manon s’est impliquée auprès de différents organismes communautaires dont la Fondation Je veux jouer, Exeko, Bellastock Québec, et Architecture sans frontières Québec. Ces implications lui ont permis de développer un fort intérêt pour les différentes formes de pratiques collaboratives et leurs mises en œuvre.
Enrichissant son parcours en collaborant au développement international de la firme d’architecture Ædifica en 2018, puis au renforcement des capacités organisationnelles de la Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations du Québec de 2018 à 2021, Manon met, depuis février 2022, ses compétences au service de l’Institut Ashukan, au titre de directrice au développement organisationnel.
Edith Bélanger est membre de la Première Nation Wolastoqiyik (Malécite) Wahsipekuk de Cacouna, Québec. Autrice de deux livres portants sur la culture Wolastoqey, et collaboratrice sur deux autres recueils de textes regroupant des auteurs autochtones, elle est également conférencière sur les enjeux autochtones ainsi que chroniqueuse pour Radio-Canada où elle signe une chronique hebdomadaire sur la plateforme Espaces Autochtones.
En plus d’être mère de quatre enfants, Edith est diplômée de philosophie de l’Université Laval, d’un DESS de l’École Nationale d’Administration Publique (ENAP) en administration publique en contexte autochtone en plus de faire partie du programme de Fellowship de l’Institut de Leadership Wabanaki de l’Université du Maine. Elle poursuit actuellement des études au doctorat dans le domaine de la gouvernance traditionnelle autochtone à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). Son intérêt pour les cultures, traditions et rituels autochtones remonte à son plus jeune âge et l’a poussée à étudier plusieurs domaines tels que le droit, l’herboristerie et les processus de guérison traditionnels. Elle vit à Rivière-du-Loup.
Originaire des Laurentides, Jordan Cardinal est directeur des technologies à l'Institut Ashukan et concepteur web à son compte. Artiste et entrepreneur, il se passionne pour l'écriture, la musique et l'informatique. Un parcours de vie nomade ainsi qu'une grande curiosité l'ont mis en contact avec des gens de différents milieux; intéressé depuis longtemps par la culture autochtone et la vision holistique de la nature des Premières Nations, il a séjourné il y a plusieurs années avec un aîné traditionnel de la nation Malécite. C'est avec beaucoup d'enthousiasme qu'il contribue au développement et à la gestion de la plateforme numérique de l'Institut Ashukan.
Originaire de Pessamit, Stéphane est conseiller en communications et administration à l’Institut Ashukan depuis le printemps 2023. À Québec de 2007 à 2020, il a suivi des études en science humaines avec un profil « organisations et gestion », a complété un AEC en Gestion financière informatisée et a entamé un baccalauréat en administration des affaires avec concentration management à l’Université Laval.
Son principal intérêt est le développement des organisations. Sa carrière a cependant commencé dans le domaine de la vente et du service à la clientèle. Après un été à Services aux Autochtones Canada, il a reçu le défi de travailler comme adjoint exécutif pour l’Enquête Nationale sur les Femmes et Filles Autochtones Disparues et Assassinées (EN-FFADA) pour un an et demi. La pandémie de la COVID-19 a précipité son retour dans la région et lui a permis de travailler pour le Conseil des Innus de Pessamit comme conseiller en développement et communications. Stéphane se définit comme un « gamer » qui adore résoudre des problèmes et des casse-têtes.
Kevin est le plus jeune membre de l’équipe d’Institut Ashukan. Né à l’automne 2022, il a été nourri à la main et adopté en janvier 2023. Adepte des conférences en mode virtuel, sa présence est un rappel constant de l’importance de cultiver la joie et d’éviter de se prendre au sérieux. Kevin est un adepte des bâtonnets de collation au miel et il ne peut résister à la version de la chanson « cheek to cheek » interprétée par Louis Armstrong et Ella Fitzgerald.